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Transition énergétique

Electricité : un choc énergétique à 8 000 Mds$

By 31 juillet 2025No Comments

Par Enrique Abeyta

Alors que tout le monde se concentre sur les querelles politiques et suit avec attention les derniers rebondissements du marché, une crise majeure se prépare discrètement aux Etats-Unis. Une crise qui aura des répercussions sur tous les Américains, du retraité fortuné de Floride au jeune travailleur de Seattle. Mais, vous le savez, cette période complexe pourrait également faire la fortune de ceux qui la comprennent avant les autres…

 

Voici ce que les médias traditionnels ne vous diront PAS à propos de la plus grande crise que connaissent les Etats-Unis depuis des décennies…

Elle concerne le secteur énergétique.

Sans cette source d’énergie, votre smartphone s’éteint, vos lumières se coupent, votre climatisation cesse de fonctionner et l’économie tout entière s’arrête en quelques heures.

Je fais bien sûr allusion à l’électricité.

En fait, les Etats-Unis sont sur le point de faire face à la plus grande crise d’approvisionnement de leur histoire. Le genre de crise qui crée une richesse extraordinaire pour ceux qui la voient venir et se positionnent correctement.

 

La vérité choquante sur le réseau électrique américain

Permettez-moi de commencer par quelques faits qui vont probablement vous surprendre, car les médias grand public ont complètement passé sous silence cette crise qui se profile.

FAIT n°1 : les Etats-Unis enregistrent actuellement la plus forte progression de la demande d’électricité observée depuis plus de vingt ans, marquant ainsi une rupture avec plusieurs décennies de consommation stable.

FAIT n°2 : selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie, la consommation annuelle d’électricité augmentera en 2025 et 2026, dépassant le record historique atteint en 2024.

 

consommation_électricité_aux_Etats-Unis_1990_a_2026

Evolution de la consommation d’électricité aux Etats-Unis entre 1990 et 2026.

Source : Energy Information Administration (EIA)

 

FAIT n°3 : selon la North American Electric Reliability Corporation (NERC), plus de la moitié de l’Amérique du Nord est désormais menacée de coupures de courant. Cet avertissement sans précédent aurait dû faire la Une des journaux partout dans le monde.

Voici ce qui rend cette situation vraiment dangereuse : alors que la demande explose, les Etats-Unis sont en train de réduire leur capacité de production d’électricité.

 

Comment est-ce possible ?

C’est très simple en réalité. Les politiciens ont fermé des centrales à charbon et à gaz naturel fiables plus rapidement que le pays ne pouvait en construire pour les remplacer. Ils ont promis que l’éolien et le solaire combleraient parfaitement le vide et permettraient de maintenir l’approvisionnement en électricité.

Mais voici ce qu’ils n’ont pas dit, et ce que toute personne ayant des connaissances de base en physique sait…

Avec l’éolien et le solaire, quand le vent ne souffle pas et que le soleil ne brille pas, vous n’avez aucune énergie. ZERO. Pas une réduction de l’électricité, pas d’électricité de secours. Rien.

Le Texas a appris cette leçon à ses dépens lors de la tempête hivernale de 2021, lorsque ses éoliennes ont gelé et que ses panneaux solaires ont été recouverts de neige. Des gens sont littéralement morts de froid à cause de la panne du réseau électrique.

Pendant ce temps, la demande est sur le point d’exploser pour des raisons que la plupart des Américains ne réalisent même pas…

 

Les trois facteurs à l’origine d’une tempête parfaite

Facteur n° 1 : la révolution de l’IA consomme de l’électricité comme jamais auparavant

Chaque fois que vous posez une question à ChatGPT, vous consommez 10 fois plus d’énergie que lors d’une simple recherche sur Google. Réfléchissez-y un instant. Dix fois plus d’énergie pour chaque requête.

Multipliez maintenant ce chiffre par des millions de requêtes par jour, sur des centaines d’applications d’IA, et vous commencerez à comprendre l’ampleur du phénomène auquel nous sommes confrontés.

Goldman Sachs Research estime que la demande en électricité des centres de données augmentera de 160 % d’ici 2030. Il s’agit d’une explosion qui va bouleverser tout le paysage énergétique américain et mondial.

Entre 2024 et 2030, la demande en électricité des centres de données augmentera d’environ 400 térawattheures (TWh), avec un taux de croissance annuel composé de 23 %.

Pour mettre cela en perspective, cela revient à ajouter la consommation électrique totale de l’Argentine au réseau étasunien en seulement six ans.

L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande mondiale en électricité des centres de données pourrait doubler entre 2022 et 2026, principalement sous l’effet de l’adoption de l’IA.

Nous parlons ici d’une révolution technologique qui consomme de l’énergie à un rythme qui aurait été inimaginable il y a seulement cinq ans.

Et voici ce qui rend cette tendance inéluctable : l’IA n’est pas une mode passagère. Elle s’intègre désormais dans tous les domaines, de votre voiture à votre réfrigérateur. Tous les appareils deviennent plus intelligents, et tous les appareils intelligents ont besoin de plus d’énergie.

Facteur n° 2 : le retour de l’industrie manufacturière après des décennies à l’étranger

Pour la première fois depuis des décennies, l’industrie manufacturière américaine connaît une véritable renaissance. Les entreprises rapatrient leur production sur le sol américain à un rythme soutenu, poussées par les préoccupations liées à la chaîne d’approvisionnement, les tensions géopolitiques et les incitations gouvernementales.

Les chiffres sont stupéfiants :

  • Taiwan Semiconductor (TSM) investit 100 Mds$ dans des usines de fabrication de puces électroniques aux Etats-Unis ;
  • Eli Lilly (LLY) double la mise avec 50 Mds$ pour de nouvelles installations pharmaceutiques dans plusieurs Etats ;
  • Apple (AAPL) s’est engagé à investir 500 Mds$ dans son expansion aux Etats-Unis, notamment dans de nouvelles usines de fabrication à grande échelle ;
  • NVIDIA (NVDA) a annoncé des investissements pouvant atteindre 500 Mds$ dans les infrastructures américaines.

Selon les dernières estimations du gouvernement, le montant total des investissements annoncés dépasse les 8 000 Mds$. Il s’agit d’installations industrielles gigantesques qui nécessiteront d’énormes quantités d’électricité pour fonctionner.

Selon le cabinet de conseil Grid Strategies, la consommation d’électricité devrait augmenter de près de 16 % en raison de cet essor de la production.

Pour mettre les choses en perspective, la consommation d’électricité a augmenté de moins de 1 % par an au cours des 20 dernières années.

Nous parlons ici d’une accélération de la croissance de la demande multipliée par 16, qui se produit d’un seul coup, sans augmentation correspondante de la capacité de production.

Facteur n° 3 : l’infrastructure du réseau électrique s’effondre alors que la demande explose

Alors que la demande explose dans plusieurs domaines, la capacité de production d’électricité des Etats-Unis diminue. Cela résulte de décisions politiques délibérées qui ont privilégié l’idéologie politique au détriment de la sécurité énergétique.

Voici exactement ce qui s’est passé : des centaines de centrales à charbon et à gaz naturel ont été fermées au cours de la dernière décennie. Ces centrales fournissaient une énergie de base fiable, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui permettait d’alimenter les foyers en électricité quelles que soient les conditions météorologiques.

Qu’est-ce qui les a remplacées ?

Des parcs éoliens et solaires qui ne fonctionnent que lorsque les conditions météorologiques sont parfaites. Lorsque vous fermez une centrale à charbon qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et que vous la remplacez par des panneaux solaires qui ne fonctionnent que lorsqu’il fait jour, vous créez une pénurie massive.

Le calcul ne tient tout simplement pas la route. John Moura, directeur des évaluations de fiabilité de la NERC, le dit sans détour : « En termes simples, nos infrastructures ne sont pas construites assez rapidement pour répondre à la demande croissante. »

C’est ce qui arrive lorsque les politiques élaborent des stratégies énergétiques basées sur des vœux pieux plutôt que sur la réalité technique.

 

Pourquoi les factures d’électricité des Américains sont sur le point d’exploser

La crise dont je parle n’est pas une menace lointaine : elle a déjà un impact sur les consommateurs outre-Atlantique. Pour eux, les prix de l’électricité ont augmenté de 4,5 % au cours de l’année dernière, soit près du double du taux d’inflation pour l’ensemble des biens et services.

Et selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie, ce n’est qu’un début…

Ils prévoient que les prix de détail de l’électricité dépasseront l’inflation jusqu’en 2026, ce qui signifie que vos factures d’électricité absorberont une part de plus en plus importante de vos revenus.

Voici ce que la plupart des gens ne réalisent pas…

Cette crise, aussi douloureuse soit-elle pour les consommateurs, crée l’une des plus grandes opportunités d’investissement depuis des décennies pour ceux qui comprennent ce qui se passe et se positionnent correctement.

Chaque crise majeure de l’approvisionnement dans l’Histoire a fait des millionnaires.

Le boom de l’uranium (années 2000) : lorsque le monde a commencé à construire des centrales nucléaires dans les années 2000, la demande d’uranium a explosé, tandis que l’offre restait relativement stable.

Il en a résulté une explosion des prix, qui sont passés de 7 à 125 $ la livre, et les gains boursiers ont été encore plus spectaculaires.

La société minière Paladin Energy a enregistré des gains de 170 000 % en un peu plus de trois ans. Son homologue canadienne Forsys Metals a enregistré des gains de 33 900 %. De son côté, Mega Uranium a enregistré des gains de 20 088 %.

Traduction : un modeste investissement de 5 000 $ dans la bonne société d’uranium aurait pu se transformer en 8 M$ au plus fort de la crise.

La crise des terres rares (2010) : lorsque la Chine, qui contrôlait 97 % de la production mondiale de terres rares, a soudainement réduit ses exportations de 72 %, la pénurie a fait monter en flèche les actions du secteur.

Plusieurs entreprises ont enregistré des gains de plus de 3 000 % en moins de trois ans, certaines atteignant même 5 100 %.

Le boom des métaux industriels (années 2000) : le développement massif des infrastructures en Chine a créé une demande sans précédent en acier, cuivre et aluminium.

Cleveland Cliffs (CLF) a enregistré des gains de 6 447 % en cinq ans. Southern Copper (SO) a généré suffisamment de gains pour transformer 5 000 $ en 130 000 $. Azimut a transformé 5 000 $ en 1,1 M$.

Le schéma est toujours le même : une croissance explosive de la demande se heurte à une offre limitée, et les prix — ainsi que les cours des actions des principales entreprises — montent en flèche.

 

La crise de l’électricité est différente (et plus rentable)

Contrairement aux précédents booms des matières premières qui ont souvent profité aux producteurs étrangers, la crise de l’électricité que nous analysons aujourd’hui se produit sur le sol américain.

Cela signifie que les entreprises américaines vont engranger les bénéfices et que les investisseurs américains vont en profiter.

Plus important encore, contrairement aux minéraux ou aux métaux qui peuvent être importés de l’étranger, l’électricité ne peut pas être acheminée depuis la Chine lorsque le réseau électrique étasunien tombe en panne.

Vous ne pouvez pas mettre l’électricité dans un conteneur et l’expédier à travers l’océan.

La solution doit être construite en Amérique, par des entreprises américaines, en utilisant des travailleurs américains.

Cela crée un marché intérieur captif avec des barrières massives à la concurrence étrangère.

Et contrairement aux précédents booms des ressources qui ont finalement pris fin lorsque de nouvelles sources d’approvisionnement moins chères sont apparues à l’étranger, les besoins en électricité des Etats-Unis ne feront que continuer à croître à mesure que l’IA, la fabrication et l’électrification remodèlent notre économie.

Il existe trois moyens principaux de tirer profit de cette situation…

Pilier n° 1 : la production d’électricité à partir du gaz naturel – la colonne vertébrale de l’avenir énergétique des Etats-Unis

Les énergies renouvelables s’avérant peu fiables pour l’alimentation de base, le gaz naturel connaît une renaissance. Son économie est convaincante, sa technologie a fait ses preuves et son approvisionnement est abondant.

Voici pourquoi le gaz naturel l’emporte : ces centrales peuvent être construites rapidement (2 à 3 ans contre plus de 10 ans pour le nucléaire), fournissent une énergie fiable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, quel que soit le temps, sont 50 % plus propres que les centrales à charbon et peuvent augmenter ou réduire leur production en quelques minutes pour équilibrer le réseau.

Les centrales au gaz naturel peuvent atteindre un rendement de 60 %, contre 33 % pour les centrales au charbon. Elles complètent parfaitement les énergies éolienne et solaire, peu fiables, en fournissant une alimentation de secours lorsque les énergies renouvelables font défaut.

Les opportunités d’investissement sont énormes.

Chaque nouvelle centrale au gaz naturel représente des centaines de millions de dollars de revenus pour les entreprises qui les construisent et les exploitent. Et avec une demande en électricité qui augmente de 16 % par an, nous aurons besoin de centaines de nouvelles centrales au cours de la prochaine décennie.

Pilier n° 2 : Infrastructure du réseau électrique – une reconstruction de 2 500 Mds$

Le réseau électrique doit être entièrement rénové pour faire face à l’augmentation de la demande et intégrer de nouvelles sources d’énergie. Les investissements nécessaires sont colossaux : 2 500 Mds$ au cours de la prochaine décennie, selon les estimations du secteur.

Cela comprend de nouvelles lignes de transport pour acheminer l’électricité des centrales vers les clients, un réseau intelligent pour gérer des flux d’électricité de plus en plus complexes, des transformateurs et des sous-stations pour traiter des capacités plus élevées, et des systèmes de stockage d’énergie pour équilibrer l’offre et la demande.

Chaque kilomètre de nouvelle ligne de transport représente des millions de dollars de revenus pour les entreprises concernées. Chaque nouvelle sous-station est un projet de plusieurs millions de dollars. L’ampleur de cette construction d’infrastructures est comparable à celle du réseau autoroutier inter-Etats ou à l’électrification initiale des Etats-Unis.

Pilier n° 3 : le stockage de l’énergie – la solution à 120 Mds$

A mesure que le réseau devient plus complexe et que les sources renouvelables se généralisent, le stockage de l’énergie devient absolument essentiel. La capacité de stockage des batteries doit augmenter de 5 000 % d’ici 2030 pour faire face à l’intermittence de l’énergie éolienne et solaire.

Cela représente une opportunité de marché de 120 Mds$ rien que pour le stockage à l’échelle du réseau.

Les entreprises capables de stocker l’électricité lorsqu’elle est abondante et de la restituer lorsqu’elle est nécessaire deviendront des services publics essentiels dans la nouvelle économie énergétique.

La technologie progresse rapidement, les coûts diminuent et les incitations gouvernementales accélèrent son adoption. Les premiers investisseurs dans les meilleures entreprises de stockage d’énergie devraient tirer d’énormes profits de l’explosion de ce marché.

 

Pourquoi Wall Street passe à côté de cette opportunité

Les investisseurs institutionnels restent focalisés sur le vieux discours : la transition vers les énergies renouvelables. Ils se ruent sur les actions des entreprises éoliennes et solaires, mais passent à côté de la réalité : les Etats-Unis ont besoin d’une énergie fiable et disponible à la demande pour faire tourner leur économie.

Alors que les hedge funds se ruent sur les dernières valeurs technologiques ou tentent d’anticiper le marché, les investisseurs avisés se positionnent discrètement sur les entreprises peu glamour mais essentielles qui permettent de maintenir l’éclairage.

Il s’agit là d’un investissement à contre-courant classique : acheter ce que les autres vendent, investir dans ce que les autres ignorent et en tirer profit lorsque la foule finit par s’y intéresser.

Les meilleures opportunités se cachent souvent dans des secteurs qui semblent ennuyeux mais qui sont en réalité essentiels à notre vie quotidienne.

Les déséquilibres entre l’offre et la demande ne durent pas éternellement.

A terme, de nouvelles capacités sont mises en service, la demande se stabilise et les opportunités de profits exceptionnels disparaissent.

Mais pour l’instant, nous sommes dans une situation idéale : la demande augmente plus rapidement que prévu, l’offre est fortement limitée, la plupart des investisseurs n’ont pas encore pris conscience de l’opportunité et les valorisations restent raisonnables.

Cette fenêtre ne restera pas ouverte longtemps. Une fois que les médias financiers traditionnels auront repris cette information, les fonds institutionnels afflueront et feront grimper les prix.

La crise électrique américaine représente la plus grande opportunité d’investissement national depuis des décennies.

Trois forces massives convergent au même moment : la révolution de l’IA qui stimule une demande explosive, la relocalisation de la production qui accélère la consommation et l’infrastructure du réseau électrique qui accuse un retard dangereux.

Il en résultera une pénurie qui fera grimper en flèche les prix de l’électricité et les cours des actions concernées.

L’Histoire nous montre que les plus grandes fortunes se font en période de crise et de changement.

Les entrepreneurs qui ont construit les chemins de fer, les compagnies pétrolières et les réseaux de télécommunications ont tous tiré profit de la résolution des défis critiques liés aux infrastructures américaines.

Aujourd’hui, l’électricité est le défi le plus critique en matière d’infrastructures. Les entreprises qui le résoudront deviendront les grandes réussites américaines de demain, et les investisseurs qui reconnaissent cette opportunité aujourd’hui en tireront d’énormes profits.

La question n’est pas de savoir si les pays occidentaux vont résoudre leur crise électrique — ils n’ont pas le choix. La question est de savoir si vous allez vous positionner pour tirer profit de la solution.

C’est maintenant qu’il faut agir, avant que la foule ne s’en aperçoive et ne fasse grimper les prix.

Car une fois que cette opportunité sera connue de tous, il sera trop tard pour profiter des rendements extraordinaires qui sont possibles aujourd’hui.

Ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu.

 

****

Alors que les réseaux électriques s’effondrent face à une demande qui grimpe en flèche, une nouvelle génération d’acteurs discrets mais brillants se retrousse les manches et propose déjà des solutions. Ce contexte inquiétant pour les citoyens peut en réalité devenir votre meilleur pari ! Pourquoi se contenter de subir quand on peut investir dans ces pépites avant qu’elles ne deviennent les stars du secteur énergétique ?

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